Résultats consultation aides communales aux pays en détresse

Résultats consultation aides communales aux pays en détresse

Nous avons organisé une consultation électronique à l’attention des Ecouennais du 6 octobre au 12 novembre dernier au sujet des aides communales aux pays en détresse.

Voir nos articles à ce sujet :

https://pourecouen.fr/consultation-des-habitants-sur-laide-communale-aux-pays-victimes-de-catastrophes/

La question était :

« La ville d’Ecouen doit-elle poursuivre ses aides financières aux peuples touchés par des catastrophes ?

☐Oui

☐Non

☐Sans Opinion

Compte tenu du caractère délicat de la question, une rubrique « commentaire libre » pouvait être renseignée pour le choix « sans opinion »

46 personnes ont participé à la consultation.

41,30 % (19 votes) se sont prononcés pour le « oui »

54,35 % (25 votes) ont choisi le « non »

4,35 % (2 votes) se sont prononcés « sans opinion » avec les commentaires suivants :

« Tout dépend des catastrophes climatiques, oui, guerrières non »

« Il faut étudier au cas par cas selon les catastrophes. Si la communauté de communes ou le département participent, dans ce cas orienter les participations vers des causes moins aidées »

Compte tenu de la faible participation, les résultats sont à interpréter avec prudence. Nous les considérons comme une simple indication pour l’examen de prochaines décisions. Ce résultat a été communiqué en commission municipale. 

QUEL AVENIR POUR LE QUARTIER DE LA GARE ?

QUEL AVENIR POUR LE QUARTIER DE LA GARE ?

Côté Ezanville, nous avions déjà à déplorer la suppression de 187 places du parking de la gare et son accès à l’avenir payant pour les usagers sans pass navigo annuel ou mensuel (point restant à préciser).

Côté Écouen, des évolutions majeures pourraient aussi bouleverser l’identité de ce quartier.

Nous avions informé par notre site pourecouen.fr et notre page Facebook du projet d’immeuble collectif rue de la gare, soutenu par la municipalité.
Sa construction a débuté et une maison de caractère a été rasée.

La boîte de Pandore est ouverte et d’autres projets de ce type pourraient suivre sur le secteur de la rue de la gare, le seul à Écouen où la construction d’habitat collectif est possible.

Déjà des manifestations d’intérêt de promoteurs sur d’autres parcelles sont signalées. Les moyens de pression des promoteurs sont connus. Par exemple acheter plusieurs parcelles çà et là de sorte que les voisins cèdent à leur tour par crainte de se retrouver habiter au pied d’un immeuble. Par effet de domino, tout peut aller très vite sans consultation sérieuse des Ecouennais sur l’avenir de ce quartier. Quand la rue de la gare et ses arrières seront à prédominance d’habitat collectif, que les immeubles auront également « poussé » sur et autour du parking de la gare, qu’en sera-t-il du stationnement, de la circulation et de l’environnement dans ce quartier ?

Bouchons, stationnements anarchiques, difficultés accrues à rentrer et sortir de chez soi, disparition des jardins jouxtant la forêt sont à craindre et avec, la dévaluation du prix des maisons restantes.
Il ne s’agit pas de s’opposer à toute construction d’immeuble collectif qui permettrait de redynamiser le centre-ville ou d’éviter des fermetures de classes. Mais rien n’a été prévu en aménagements pour la mutation de ce secteur pas conçu pour une dominante d’habitat collectif.
Déjà lors de l’extension urbaine vers le nord de la ville, aucune voie adaptée pour concevoir un plan de circulation cohérent au niveau de la ville n’a été prévu. 

L’histoire semble se répéter. Qu’en pensez-vous ?

 

Benoît HUET, Valérie BORDI, Vincent NOËL

Consultation des habitants sur l’aide communale aux pays victimes de catastrophes

Consultation des habitants sur l’aide communale aux pays victimes de catastrophes

Au conseil municipal du 27 septembre dernier, une aide communale de 7 200 € (1 € par habitant) a été votée pour le Maroc et la Lybie. Nous avons voté cette aide dans un réflexe de solidarité envers ces pays du pourtour méditerranéen, tout en nous interrogeant sur sa viabilité.

Cette aide fait suite à d’autres du même montant : pour l’Ukraine au début de l’invasion russe et pour la Turquie suite au tremblement de terre qui l’a frappée.

Nos interrogations sont les suivantes :

  • Ces aides relèvent-elles d’une petite ville comme Écouen sachant que la Communauté d’agglomération de Roissy (CARPF) vote aussi des aides importantes dans ces situations ?
  • Quelle capacité budgétaire à débloquer ces aides alors que Madame le Maire a fait part à la télévision à deux reprises en moins d’un an d’énormes difficultés à boucler le budget communal, que les subventions aux associations ont dû être réduites de 10 % et que le coût des énergies continue d’augmenter ?
  • À peine cette aide votée, la situation au Haut Karabagh en appelle logiquement une autre au profit des Arméniens chassés de leur terre ancestrale, rendant encore plus actuelles nos interrogations.
  • De même, on pourrait s’étonner que des secours financiers n’aient pas été prévus pour les réfugiés du Soudan, ceux de l’est méditerranéen ou pour nos compatriotes mahorais qui traversent une grave crise de l’eau.

Pour nous, il revient aux Écouennais de donner leur avis en répondant aux questions suivantes jusqu’au 12 novembre inclus :

Merci de votre contribution.

Rapport d’enquête publique sur le RLP

Rapport d’enquête publique sur le RLP

Nous publions le rapport d’enquête publique du commissaire-enquêteur sur le règlement local de publicité (RLP).

Ce rapport date du 12 avril mais pour des raisons inconnues, la mairie a toujours refusé de le publier sur son site et de nous le communiquer malgré nos nombreuses demandes.

Nous publierons prochainement un article sur le RLP pour expliquer notre position à ce sujet.

Droit d’amendement

Droit d’amendement

La majorité municipale se réclame d’un mouvement politique national qui dépose 7 000 amendements sur un projet de loi, mais elle refuse à l’opposition municipale d’en présenter un seul lors des conseils municipaux …
Le 15 février dernier une fois de plus, Madame le maire a refusé de mettre à l’ordre du jour un amendement de notre groupe. Ce jour-là, l’amendement portait sur la cession à l’euro symbolique des cellules artisanales de la rue Aristide Briand. Cette position est dans la logique de son refus antérieur d’inscrire le droit d’amendement dans le règlement du conseil municipal.
La sous-préfecture que nous avons saisie, fait un rappel à la loi à la municipalité : le droit d’amendement pour les conseillers municipaux qui sont vos élus, existe et doit être respecté !
Cette réponse de la sous-préfecture suffira-t-elle à une mise en œuvre concrète du droit d’amendement ? Il va falloir y veiller de très près.

Rappelons qu’un amendement est une modification d’un projet ou d’une décision prise au sein d’une assemblée délibérante, comme le conseil municipal. Le droit d’amendement est donc inhérent à l’existence d’une démocratie.

Notre recours hiérarchique

La réponse de la sous-préfecture

Un projet de funérarium à Ecouen

Un projet de funérarium à Ecouen

Un funérarium devrait voir le jour rue Édouard Frère à l’angle de la rue de Paris, suite à un permis de construire accordé en juin 2022.

En soi, c’est une bonne nouvelle que de voir ce service nouveau à proximité du cimetière et qui offrira une salle d’accueil des familles de 72 places.

Le lieu et modalités d’implantation pose plus questions. Situé juste à côté du collège Sainte-Thérèse, le sujet du stationnement nous semble devoir être posée. La structure comportera en son sein dix places de parking dont une pour PMR. Est-ce suffisant au vu du nombre de personnes susceptibles de fréquenter le lieu et des problèmes de circulation et de stationnement dans le quartier, aggravé par l’incivisme de certains parents d’élèves ? En haut lieu à la mairie, on nous explique que le funérarium ne sera pas fréquenté aux mêmes horaires que le collège. Cependant, même en horaires décalés, il peut y avoir beaucoup de monde aux abords de Sainte-Thérèse, les élèves pouvant rentrer et sortir une heure après ou avant les horaires. Quant au PLU, il n’impose aucune création de place de stationnement pour ce type de structure comme ce peut être le cas dans d’autres communes, ce qui n’est pas pour nous rassurer.

Si un funérarium semblait bien envisagé par la commune, d’après nos informations, il devait se situer en face et sur une surface beaucoup plus étendue qui aurait permis de créer des places de parking.

En effet le PLU prévoyait un emplacement réservé (noté C sur le plan ci-dessus) rue de Paris de plus de 9000 m2 presque en face de Sainte-Thérèse. En commission de préparation du PLU, il avait été indiqué que cet emplacement était destiné à un funérarium (source : Monsieur Jean-François Pin, ancien conseiller municipal d’opposition). De 9000 m2 de surface, le funérarium s’installerait finalement sur une surface à peu près dix fois plus petite. Il est donc à craindre que ce changement de lieu se soit fait notamment au détriment des capacités de stationnement.

Nous espérons bien sûr nous tromper, mais vu le secteur, il est préférable d’être très vigilant.

Notons enfin que le projet de funérarium aboutira au démontage de la très belle grille en fer forgé qui longe la rue de Paris et peut-être à l’abattage d’arbres. On peut déjà déplorer la présence permanente sur la grille de bâches hideuses qui porte atteinte à l’esthétique du quartier. Même si la grille n’est pas d’origine, le projet que nous avons consulté constituera une dégradation visuelle sur ce secteur par où arrivent les visiteurs du château.

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